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L’écart entre le savoir et l’agir

On attribue à Einstein la paternité de l’adage voulant que « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Malheureusement, il décrit trop bien notre attitude collective et individuelle vis-à-vis des gestes à poser pour lutter efficacement contre les changements climatiques, comme en témoigne un récent sondage SOM mené pour le compte de La Presse.

En effet, force est de constater que les changements de comportements des individus et des organisations n’ont pas un effet significatif sur le cours des choses.

Pourtant, lorsqu’on s’attarde aux sondages sur le sujet, il apparaît évident que l’ampleur du problème climatique est bien comprise par la population : selon le Baromètre de l’action climatique de l’Université Laval, pas moins de 85 % des Québécois jugent qu’il y a urgence d’agir.

Comment expliquer cet écart entre le savoir et l’agir, ou dit autrement, quels sont les freins à l’action climatique citoyenne ? C’est LA question que l’on doit se poser.